Derrière ces deux géants, YouTube et WhatsApp occupent une place de choix dans toutes les tranches d’âge, avec une présence stable qui témoigne de leur utilité quotidienne. Tandis que YouTube réunit entre 32 % et 55 % des utilisateurs selon l’âge, WhatsApp s’ancre dans les échanges intergénérationnels avec un taux d’usage compris entre 37 % et 50 %.

Les plateformes plus récentes, comme BeReal ou Twitch, peinent quant à elles à s’imposer au-delà du public jeune. BeReal est populaire chez les 18-24 ans (21 %) mais reste quasi invisible chez les plus de 35 ans. Même constat pour Twitch, utilisé principalement par les moins de 35 ans. Dans ce paysage contrasté, Instagram tire son épingle du jeu en s’imposant comme une plateforme de rassemblement générationnel.

Les actionnaires d’Omnicom et d’Interpublic ont approuvé la fusion des deux groupes, donnant naissance à un géant de la communication pesant plus de 25 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel. Cette opération, encore soumise à validation réglementaire, vise à renforcer leur compétitivité face aux plateformes numériques et au retail media. Ce rapprochement promet d’importantes synergies financières et technologiques, notamment grâce à une mutualisation des ressources et une stratégie renforcée en intelligence artificielle. Avec une offre plus intégrée, le nouvel ensemble entend proposer des solutions publicitaires plus performantes aux annonceurs. Côté gouvernance, John Wren restera PDG, tandis que Philippe Krakowsky rejoindra la direction. Ce tournant stratégique marque une nouvelle ère pour l’industrie publicitaire, où innovation et consolidation deviennent essentielles pour rester leader du marché.

Au-delà des enjeux financiers, cette fusion reflète une transformation profonde du secteur de la communication. Face à l’essor des technologies et des nouveaux usages digitaux, les agences doivent se réinventer pour offrir des solutions plus agiles et personnalisées. Cette alliance entre Omnicom et Interpublic illustre ainsi la nécessité d’adapter les modèles traditionnels à un écosystème en perpétuelle évolution.

Selon l’étude, le digital progresse de 14 %, notamment grâce à la vidéo en ligne, qui représente 32 % des investissements numériques, et à l’audio digital, qui capte désormais 6 % des dépenses. La télévision, quant à elle, bénéficie de l’élan olympique avec une hausse de 4,2 %, dépassant son niveau de 2019. Kantar souligne que cette dynamique résulte d’une meilleure valorisation des espaces publicitaires télévisés pendant cet événement mondial.

En revanche, la radio affiche une croissance plus modérée (+0,9 %), avec des performances inégales selon les segments. La publicité nationale se maintient, tandis que les marchés locaux et en Île-de-France connaissent un léger recul. Malgré ces contrastes, l’IREP observe que le digital continue de jouer un rôle clé dans la transformation du marché publicitaire, confirmant une tendance de fond vers des formats numériques toujours plus performants.

YouTube a annoncé le renforcement de ses mesures de protection pour les adolescents en France et en Europe, en limitant la recommandation de contenus jugés nuisibles. Désormais, la plateforme proposera moins de vidéos encourageant des conseils financiers irréalistes, des comportements malveillants ou des contenus incitant à ridiculiser autrui. Cette initiative vise à réduire l’exposition répétée à des contenus pouvant impacter négativement les jeunes utilisateurs.

Ces nouvelles règles ciblent notamment les vidéos prônant des stratégies pour s’enrichir rapidement, des techniques de triche aux examens, ou encore des défis sociaux tournés en dérision. YouTube s’appuie sur les recommandations d’un groupe d’experts spécialisés en développement de l’enfant et en santé mentale pour affiner son algorithme et limiter ces contenus auprès des adolescents. 

Ce dispositif s’inscrit dans la continuité des restrictions mises en place en septembre dernier, notamment contre les contenus idéalisant certains types de corps. Cette annonce intervient dans un contexte où l’exposition accrue des jeunes aux écrans suscite un débat politique croissant. Une étude d’avril 2024 révèle que les 7-19 ans passent en moyenne 3h11 par jour devant un écran, un chiffre atteignant plus de cinq heures chez les garçons de 16 à 19 ans.