Le secteur du luxe domine largement, représentant à lui seul 63 % de la valeur totale du classement, suivi par les marques d’hygiène et de beauté (15 %). Leur secret ? Une capacité à répondre à des besoins émotionnels profonds dans un monde incertain, tout en intégrant des leviers technologiques tels que l’intelligence artificielle. L’Oréal et les maisons du groupe LVMH en sont des exemples emblématiques, maîtrisant parfaitement l’équilibre entre innovation produit et désirabilité de marque.

Fait marquant, 84 % de la valeur du Top 50 provient désormais de l’international un record mondial. Cette performance souligne la capacité des marques françaises à conjuguer ADN local et résonance globale. La concentration de la valeur dans le Top 10 (83 % du Top 30) rappelle l’importance stratégique du capital de marque : plus qu’un actif immatériel, il devient un véritable rempart concurrentiel dans un environnement incertain et ultra-concurrentiel.

À partir du 1er mai 2025, les passagers des vols long-courriers d’Air France auront accès à une sélection de contenus issus de la Création Originale CANAL+, avec séries, documentaires, spectacles d’humour et programmes jeunesse au rendez-vous. Une centaine de titres seront disponibles dès le lancement, en version française, sous-titrée et accessible aux personnes sourdes et malentendantes. Cette offre sera enrichie chaque mois avec vingt nouveaux contenus, pour proposer une expérience toujours renouvelée.

Dès juin, Air France diversifiera encore son offre en intégrant des contenus de CANAL+ Afrique, notamment avec la série Niabla ou encore le magazine Enquête d’Afrique, offrant ainsi une vitrine plus large de la création audiovisuelle francophone contemporaine.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté de valoriser le savoir-faire audiovisuel français et francophone tout en offrant un divertissement de qualité à bord. Avec cette nouvelle sélection, les passagers profiteront d’une programmation actuelle, éclectique et riche, pensée pour accompagner leur voyage dès les premiers instants, tout en mettant à l’honneur la créativité francophone sur tous les continents.

À l’occasion de l’arrivée prochaine de T18, la nouvelle chaîne gratuite lancée par CMI France, TF1 Pub a imaginé un dispositif publicitaire à la hauteur de l’événement. Baptisée « Le 18 Gagnant », cette offre commerciale exclusive propose à un nombre limité de marques, neuf maximum, une visibilité renforcée autour du lancement de la chaîne, prévu le 6 juin. Objectif : créer un temps fort publicitaire rare, dans un contexte éditorial puissant.

Concrètement, les marques participantes bénéficieront d’un dispositif sur 18 jours, incluant cinq écrans publicitaires quotidiens, dont le tout premier de la journée diffusé aux moments de forte audience. Pour maximiser l’impact, un jingle événementiel viendra habiller chacun de ces écrans, assurant une mise en avant distinctive et mémorable. En complément, 30 % des spots seront positionnés sur des emplacements préférentiels, garantissant une exposition optimale.

Avec cette opération, TF1 Pub accompagne stratégiquement le lancement de T18, présentée comme une chaîne généraliste moderne articulée autour de l’information, du débat et de la culture. Portée par des personnalités reconnues comme Matthieu Croissandeau, Ava Djamshidi et Laurent Ruquier, la chaîne s’appuie sur l’expertise éditoriale de CMI France pour s’imposer rapidement dans le paysage audiovisuel.

À l’occasion de la publication de son 11e baromètre « Cityz Summer », l’acteur de la communication extérieure Cityz Media dévoile une nouvelle offre estivale à destination des annonceurs. Alors que 74 % des urbains ayant déjà choisi leur destination prévoient de rester en France cet été, la régie entend capitaliser sur les flux de mobilité pour renforcer la présence des marques sur le terrain. L’étude, menée avec l’institut Iligo, souligne l’utilité perçue de l’affichage : 81 % des répondants estiment qu’il leur permet de découvrir des informations utiles sur les produits et services saisonniers.

L’offre se structure autour de quatre grands axes géographiques (littoral, campagne, montagne, zones urbaines) et mobilise un parc conséquent : 82 000 faces publicitaires et 3 090 écrans digitaux répartis dans 313 agglomérations. La communication extérieure est présentée non plus seulement comme un vecteur de visibilité, mais aussi comme un outil d’accompagnement du quotidien.

Elle serait notamment influente dans le choix des destinations, en particulier chez les 18-34 ans, dont deux tiers déclarent y être sensibles.

En complément, Cityz Media lance une opération promotionnelle baptisée « Summer Loto », destinée à encourager les réservations de campagne en amont de la saison. Elle permet aux annonceurs de remporter des dotations en visibilité supplémentaires. Dans un contexte où 73 % des urbains annoncent vouloir maintenir ou augmenter leur budget de consommation estival, la régie cherche ainsi à s’imposer comme un levier stratégique pour toucher les consommateurs au plus près de leurs lieux de vacances.

MediaTransports, régie publicitaire spécialisée dans les transports, a récemment annoncé le lancement de sa propre plateforme de gestion des données (DMP) afin d’améliorer l’efficacité de ses campagnes en affichage numérique (DOOH). Cette DMP est alimentée par des données qualitatives et quantitatives, permettant une qualification précise des audiences et offrant aux annonceurs des solutions de ciblage adaptées à leurs besoins. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie visant à optimiser les campagnes publicitaires en fonction des objectifs spécifiques des annonceurs, qu’il s’agisse de notoriété, de retour sur investissement ou de génération de trafic en point de vente.

Pour enrichir sa DMP, MediaTransports a établi des partenariats stratégiques avec plusieurs entreprises spécialisées. Retency fournit des mesures sur les flux et le temps d’exposition, Adsquare contribue au ciblage de segments d’audience, et Flux Vision apporte des informations sur les profils des voyageurs. Ces collaborations permettent à MediaTransports de proposer des solutions de ciblage plus précises et efficaces, renforçant ainsi la pertinence de ses campagnes DOOH.

En complément, la régie a développé une base de données nommée « Effimètre », regroupant plus de 600 post-tests réalisés sur des campagnes DOOH au cours des dix dernières années en collaboration avec la société d’études Iligo.

Cette base de données sectorielle, respectant l’anonymat des post-tests, permet d’identifier les facteurs clés de succès des campagnes publicitaires dans les transports. Grâce à cette expertise, les annonceurs peuvent mieux adapter leurs campagnes en fonction de leurs objectifs spécifiques et optimiser leurs stratégies en tenant compte des budgets et des secteurs d’activité.

Les attentes des consommateurs français envers les entreprises n’ont jamais été aussi fortes en matière de responsabilité sociétale et environnementale. Selon l’édition 2025 du rapport Sustainability Sector Index publié par Kantar, 46 % des Français estiment que les entreprises ont un rôle à jouer pour résoudre les problèmes climatiques, et 31 % souhaitent qu’elles s’engagent activement à rendre la société plus équitable. Une tendance qui s’impose comme un véritable signal pour les marques, sommées d’agir au-delà des discours.

Cette exigence de cohérence se traduit déjà dans les comportements d’achat : 54 % des Français déclarent avoir réduit ou cessé d’acheter certains produits jugés néfastes pour l’environnement ou la société. À l’inverse, 73 % affirment avoir testé, ou être prêts à tester, des marques affichant un impact positif.

Preuve que l’engagement n’est plus seulement un sujet de communication, mais un véritable levier de choix et de fidélisation. Dans ce contexte, les marques doivent impérativement repenser leur stratégie RSE : les consommateurs réclament des actions concrètes, vérifiables, alignées avec l’identité de l’entreprise. Exit les promesses vagues et le greenwashing ; seules les démarches sincères et transparentes sauront générer de la confiance et renforcer la relation avec des consommateurs de plus en plus informés et exigeants.

Derrière ces deux géants, YouTube et WhatsApp occupent une place de choix dans toutes les tranches d’âge, avec une présence stable qui témoigne de leur utilité quotidienne. Tandis que YouTube réunit entre 32 % et 55 % des utilisateurs selon l’âge, WhatsApp s’ancre dans les échanges intergénérationnels avec un taux d’usage compris entre 37 % et 50 %.

Les plateformes plus récentes, comme BeReal ou Twitch, peinent quant à elles à s’imposer au-delà du public jeune. BeReal est populaire chez les 18-24 ans (21 %) mais reste quasi invisible chez les plus de 35 ans. Même constat pour Twitch, utilisé principalement par les moins de 35 ans. Dans ce paysage contrasté, Instagram tire son épingle du jeu en s’imposant comme une plateforme de rassemblement générationnel.

Les actionnaires d’Omnicom et d’Interpublic ont approuvé la fusion des deux groupes, donnant naissance à un géant de la communication pesant plus de 25 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel. Cette opération, encore soumise à validation réglementaire, vise à renforcer leur compétitivité face aux plateformes numériques et au retail media. Ce rapprochement promet d’importantes synergies financières et technologiques, notamment grâce à une mutualisation des ressources et une stratégie renforcée en intelligence artificielle. Avec une offre plus intégrée, le nouvel ensemble entend proposer des solutions publicitaires plus performantes aux annonceurs. Côté gouvernance, John Wren restera PDG, tandis que Philippe Krakowsky rejoindra la direction. Ce tournant stratégique marque une nouvelle ère pour l’industrie publicitaire, où innovation et consolidation deviennent essentielles pour rester leader du marché.

Au-delà des enjeux financiers, cette fusion reflète une transformation profonde du secteur de la communication. Face à l’essor des technologies et des nouveaux usages digitaux, les agences doivent se réinventer pour offrir des solutions plus agiles et personnalisées. Cette alliance entre Omnicom et Interpublic illustre ainsi la nécessité d’adapter les modèles traditionnels à un écosystème en perpétuelle évolution.